Notre présence ancrée dans nos deux corps respire l'être. Qu'elle est puissante, la montagne solide où l'on demeure, comme elle est pure, la source de montagne où l'on s'abreuve ! Sur mon visage je sens passer ton souffle : il me respire. Dans le silence le chant de la cigale ronge la roche, l'inébranlable sérénité de l'être remplit le monde. |