La Cimeras

Horus


Gérard de Nerval
Traduida de la lingua franses a la lingua franca nova


La dio Cnum ia trema, turbante la universo:
Isis, la madre, alora, vade a leva de leto,
Ela jesti odiosa a sua spos savaje,
E la arde antica brilia en sua oios verde.

« Vide, ela dise, el mori, esta morbosa vea,
La frias de la mundo pasa tra sua boca,
Lia la pede curva, estingui la oio loco
de el, dio del volcanes e re de la invernos!

La agila ia pasa, la spirito nova clama,
Me ia apone per el la roba de Cibele…
El es la fie amada de Hermes e Osiris! »

La diva fuji sur sua barco dorada,
La mar es refletante sua imaje adorada,
Con la sielos radiante su la xarpe de Iris.


Horus – Gérard de Nerval (1854): Le dieu Kneph en tremblant ébranlait l’univers: / Isis, la mère, alors se leva sur sa couche, / Fit un geste de haine à son époux farouche, / Et l’ardeur d’autrefois brilla dans ses yeux verts. / / « Le voyez-vous, dit-elle, il meurt, ce vieux pervers, / Tous les frimas du monde ont passé par sa bouche, / Attachez son pied tors, éteignez son œil louche, / C’est le dieu des volcans et le roi des hivers! / / L’aigle a déjà passé, l’esprit nouveau m’appelle, / J’ai revêtu pour lui la robe de Cybèle… / C’est l’enfant bien-aimé d’Hermès et d’Osiris! » / / La déesse avait fui sur sa conque dorée, / La mer nous renvoyait son image adorée, / Et les cieux rayonnaient sous l’écharpe d’Iris.


LA CIMERAS

La deseritada
Mirto
Horus
Anteros
Delfica
Artemis
Versos dorada

Poesias de Gérard de Nerval (1854),
musicida par Magis Optis (1975)

© Magis Optis, 2024.