![]() La deseritada Gérard de Nerval Traduida de la lingua franses a la lingua franca nova Me es la eroe sombre, la vidua sin consola, La prinse de Aciten de la tore perdeda; Mea stela ia mori, e mea luto constelada Ostenta la sol negra de la Melancolia. En la note del tomba, denova, consola Me con la Posilipo e la mar de Italia, Dona a mea cor triste esta flor colombina E un pergola de vite do la rosa spirali. Esce me es Eros, o me es Apolon? Mea fronte es rosida par la besa del rea; Me ia sonia en la cava do la sirena nada… Me, a du veses, vinsor, ia traversa la Aceron, Modulante en turnos sur la lira de Orfeo La jemis de la santa e la crias de la fe. El Desdichado – Gérard de Nerval (1853): Je suis le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé, / Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie: / Ma seule Étoile est morte, – et mon luth constellé / Porte le Soleil noir de la Mélancolie. / / Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m’as consolé, / Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie, / La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé, / Et la treille où le Pampre à la Rose s’allie. / / Suis-je Amour ou Phébus ?… Lusignan ou Biron ? / Mon front est rouge encor du baiser de la Reine; / J’ai rêvé dans la Grotte où nage la sirène… / / Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron: / Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée / Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée. |
LA CIMERAS La deseritada Mirto Horus Anteros Delfica Artemis Versos dorada Poesias de Gérard de Nerval (1854), musicida par Magis Optis (1975) © Magis Optis, 2024. |